Rencontre avec Jacques Fumex pour un échange autour des émotions cachées, ces émotions qui nous rendent malades…
(A noter: Dans tout l’article: libération/régulation/résolution émotionnelle sont employés indifféremment… Les dénominations variant en fonction des courants de formation. Dans tous les cas, il s’agit du processus qui permet de se libérer de ses blocages émotionnels ;-)! )
Victimes et pas coupables…
Les émotions cachées, qui peuvent être responsables de différents problèmes de santé, sont des émotions dont une personne n’a pas conscience.
Cela induit qu’elle n’a pas fait « exprès » de les attraper…
Pourtant elle peut se sentir coupable, responsable du problème, un mal-être qui se surajoute à la difficulté initiale.
Le poids de la culpabilité ressentie est fréquent et non négligeable, il est donc important à considérer.
Il faut garder en tête que:
- On ne fait pas exprès
- On en souffre
Un accompagnement spécifique et rassurant est une priorité indispensable!
Bref rappel sur la régulation physiologique de nos émotions
Le système nerveux autonome régule les fonctions des organes internes mais aussi des états émotionnels qui influencent tous les comportements.
Physiologiquement, maintenir le milieu intérieur en équilibre est un impératif vital (principe d’homéostasie) et tout est une histoire de boucles neurologiques:
Chaque cellule, chaque organe est relié à des capteurs qui captent les informations de l’environnement.
Des voies nerveuses remontent ces informations sous forme de sensations et aboutissent à un centre de régulation où elles sont combinées entre elles pour former les émotions.
Le message reçu devient alors « décodable » pour le cerveau qui analyse la situation.
Ensuite une réponse nerveuse d’adaptation corporelle revient vers l’organe (au sens large) pour rétablir l’équilibre vital.
Ces boucles sont des boucles « archaïques » (processus inconscient) qui assurent notre maintien en vie et l’émotion est le message « décodé » indispensable pour rendre les informations transmises interprétables par le cerveau.
Toute variation du monde extérieur crée un « déséquilibre » = un mouvement dans notre monde intérieur.
La boucle neurologique a pour but de rétablir l’équilibre.
Un traumatisme correspond à un dysfonctionnement ou une rupture de cette boucle: quelque chose n’est pas régulé, pas « bouclé », les réponses adaptatives de l’organisme n’ont pas permis de rétablir l’équilibre physiologique adéquat, elles ont juste « limité la casse », fait au mieux:
La situation est cataloguée « dangereuse » elle menace la survie (de part le déséquilibre généré) et une « alarme » est mise sur l’émotion en question.
Emotions cachées… De quoi s’agit-il?
Ce sont des émotions que la personne a en elle, enfouies, inconscientes, reliées à des événements passés vécus comme corporellement traumatisants.
La personne ne se souvient souvent plus du traumatisme, il y a eu « dissociation », mais une boucle neuronale dite « traumatique » est comme restée figée à l’intérieur, c’est à dire engrammée dans la mémoire corporelle.
Dès lors elle fonctionne comme une alerte à chaque fois qu’une situation présentant des caractéristiques similaires à la situation vécue comme traumatique se présente.
L’émotion « traumatique » peut déclencher plusieurs types de comportements adaptatifs inadéquats:
- Des comportements tournés vers l’extérieur inadaptés comme colères, fatigue, agressivité…
- Des manifestations intériorisées comme des symptômes psychosomatiques
- Des comportements acquis et qui « retiennent » une émotion comme ne pas devoir montrer sa colère, sa tristesse…
Ces comportements sont intégrés sous l’influence de l’’éducation, de la société, des croyances familiales et sont souvent acquis très tôt dans le développement y compris en périnatal.
Ils peuvent ensuite être entretenus et/ou renforcés tout au long de la vie.
Les émotions physiologiques sont là, mais la régulation ne peut pas se faire car la personne a appris à les contrôler en se raisonnant, le mental prend le pouvoir et bloque l’auto-régulateur: l’équilibre ne peut pas être rétabli avec un comportement adapté, une alarme s’installe progressivement sur les émotions concernées qui « se traumatisent » . - Les émotions sous-estimées: « J’ai encore ça… mais c’est pas grave », « C’est rien, ça va passer… »
Ces émotions se figent à force de ne pas écouter les signaux du corps.
Elles se manifestent souvent par des comportements d’hyperactivité. Les personnes passent à autres choses constamment, font diversion… - Le refoulement
Dans tous les cas, le cerveau « n’est pas fou »!
Il s’est passé quelque chose à un moment qui a bloqué d’une manière ou d’une autre, brutalement ou progressivement, l’auto-régulateur physiologique et depuis il essaye de « gérer », de compenser au mieux le déséquilibre par des comportements, du refoulement, des manifestations psychosomatiques….
Comment nait le symptôme d’une émotion cachée?
C’est ce que l’on appelle un symptôme psychosomatique.
L’autorégulateur s’est coincé et le déséquilibre génère un malaise à l’intérieur.
La réponse d’adaptation n’est pas appropriée et se manifeste par un symptôme « inexpliqué »: psychosomatique.
Souvent le symptôme a un sens symbolique, physique, instinctif et relate un comportement archaïque mis en place pour gérer la peur primitive de mourir de toute être humain.
Face à la peur, les 3 réponses de survie primitives sont: La fuite, le combat et l’inhibition (faire le mort) et l’organisme se met directement en conditions de survie.
Par exemple pour fuir le plus rapidement possible, il faut se « vider »!
Cela pourrait expliquer les diarrhées impérieuses observées chez certaines phobies.
Le langage informe tout aussi symboliquement sur l’origine des problèmes:
Les troubles de l’estomac quand une personne se dit « ulcérée » .
En avoir « plein le dos », « la gorge nouée », « les jambes coupées »….
Les émotions cachées: Quelles solutions?
Les symptômes liés aux émotions cachées sont source d’angoisse et l’angoisse augmentent les symptômes…
Un accompagnement personnalisé incluant de la libération émotionnelle, via la résolution émotionnelle ou l’EFT, permet dans un premier temps d’y voir plus clair sur la situation.
Ensuite, un suivi professionnel adapté, aussi court que possible mais aussi long que nécessaire, vise à améliorer l’état d’être de la personne et sa qualité de vie.
Avec les souffrances psychosomatiques, il convient d’être humble et modeste, le problème ne se résout qu’exceptionnellement en une seule fois et repose sur une véritable relation de coopération entre l’accompagnant et l’accompagné.
Toutefois, une chose est certaine:
Plus on libère les émotions, plus on ouvre sa conscience et plus on améliore ses relations au monde et aux autres.
… Ce qui vaut le coup ;-)!
Comment?
Résilier ses émotions en séances avec un praticien et apprendre à appliquer la méthode par soi-même pour libérer les blocages au moment où se ils manifestent dans son quotidien, c’est acquérir plus de légèreté et choisir de vivre une vie plus libre avec une belle cohérence émotionnelle 🙂!
Osez la consultation par téléphone ou visio pour démasquer vos émotions et vous mettre en route vers plus de liberté!
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